De plus en plus de Bourguignons empruntent les TER (Trains Express Régionaux) pour leurs trajets domicile-travail ou domicile-études.
Entre août 2011 et août 2012, le trafic a augmenté de 14,9% sur le réseau TER Bourgogne, alors que la progression est seulement de 6,1% sur le plan national.
Les ventes d'abonnements se sont multipliées : +12% par rapport à 2011. Il y a actuellement plus de 12 000 abonnés sur l'ensemble du réseau.
Le nombre de voyageurs occasionnels est aussi à la hausse (+5%) : on compte aujourd'hui 36 000 détenteurs d'une carte de réduction régionale Bourgogne Liberté.
Plusieurs raisons expliquent cet attrait du TER : la hausse du prix des carburants, la plus grande mobilité demandée pour s'insérer sur le marché du travail, le prix attractif des billets, ainsi que les horaires simplifiés par le biais du cadencement. On peut aussi citer le fait que 9 trains sur 10 sont accessibles aux vélos et que toutes les gares sont équipées d'accroche-vélo ou d'abris sécurisés.
La Région Bourgogne demande 4 millions à la SNCF
Des négociations vont s'ouvrir car le conseil régional n'est pas satisfait de la prestation de la SNCF. Il faut savoir que le conseil régional et la SNCF ont passé une convention pour assurer la bonne marche des transports ferroviaires. Le conseil régional de Bourgogne définit les dessertes, les horaires et les tarifs qu'il souhaite voir appliquer. La SNCF effectue le service demandé et financé par le conseil régional.
Or, la Région trouve qu'il y a trop de retards et de dysfonctionnements techniques. "On veut en avoir pour notre argent", déclare Michel Neugnot, membre de la commission finances et évaluation. Le conseil régional demande donc un remboursement d'environ 4 millions d'euros. De son côté, la SNCF estime que la régularité à 5 minutes s'est nettement améliorée sur le réseau. Même si les résultats sont à nuancer : la régularité est très mauvaise sur l'axe Paray-Lyon, par exemple.
Le coût du TER s'élève à 203 millions par an
Le conseil régional finance les deux-tiers du coût du service, qui s’élève à 203 millions d’euros par an. Quand un déplacement coûte 100 euros, le voyageur ne paie que 28 euros, les 72 euros restants étant pris en charge par la Région. Compte tenu des bons résultats du trafic, les recettes directes ont augmenté de 19,3% entre août 2011 et août 2012.