Un documentaire d'Anne Berger et Damien Rabeisen est diffusé sur France 3 Bourgogne samedi 27 octobre, à 15h20. Malgré son efficacité, la musicothérapie n’est pas officiellement reconnue en France, car il n’existe pas de diplôme d’Etat.
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Yacha, 13 ans, est autiste. Il suit des séances de musicothérapie grâce auxquelles il a énormément progressé. Sa mère se souvient du petit garçon hyperactif et angoissé qu'il était. Depuis que l'adolescent s'est découvert une passion pour la musique, "c'est le jour et la nuit", témoigne-t-elle.
Extrait du documentaire
Au début, les séances prescrites par le médecin psychiatre qui suivait l’enfant étaient entièrement remboursées. L’an dernier, elles étaient prises en charge à moitié seulement et aujourd’hui, elles sont financées entièrement par les parents de Yacha qui n’ont pas voulu priver leur fils de cette activité. L’absence de remboursement par la Sécurité sociale et les mutuelles s’explique en partie parce que la musicothérapie n’est pas officiellement reconnue. "Les formations de musicothérapeutes ne sont pas validées par un diplôme d’Etat. Il faut étudier l’impact de la musicothérapie, lancer des recherches et des études pour faire valoir objectivement son intérêt", explique le docteur Céline Henry, médecin responsable du Centre Ressources Autisme de Bourgogne.
Des études vont justement être lancées par Jean-Claude Petot, musicothérapeute à Dijon. Ce dernier bataille depuis de longues années pour faire reconnaitre les bienfaits et l’efficacité de la musicothérapie. Il intervient auprès des jeunes autistes, des enfants hospitalisés ou de ceux qui sont suivis au CHU du Bocage et au CHS de la Chartreuse. "La musicothérapie n’est pas un remède miracle", précise-t-il. "Je crois qu’il faut défendre l’idée qu’on ne soigne pas avec. C’est un outil parmi d’autres qui va venir en accompagnement dans le projet global autour de l’enfant. Ce qui est important, c’est l’évolution de l’enfant et pas le mode de médiation privilégié".
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La musicothérapie, aussi appellée thérapie à médiation, est souvent introduite dans les services hospitaliers ou les structures spécialisées grâce à des associations. A Dijon, c'est
l’association Coup d’pouce qui a participé financièrement à la mise en place d’un atelier musical pour les enfants hospitalisés dans le service d’hémato-oncologie au CHU de Dijon.
Le documentaire dans son intégralité