Ce matin, une prise d'armes symbolique a eu lieu au siège de l'Etat major à la caserne Ruty de Besançon. Les militaires francs-comtois sont chargés de coordonner le retrait des troupes françaises décidé par le président Hollande.
En plein coeur du rude hiver afghan, la mission sera délicate, difficile et même dangereuse. Pour la réussir, les militaires franc-comtois se sont entraînés pendant des mois. La plupart de ces 500 militaires sont déjà allés au moins une fois en Afghanistan depuis le début de déploiement de la force internationale sous commandement de l'OTAN en 2001.Six soldats francs-comtois ont été tué lors de ces opérations en Afghanistan.
Le général de brigade Francisco Soriano part également pour commander cette opération Ce matin, il s'est adressé aux officiers de l'Etat-major de la force PAMIR (c'est le nom de la mission militaire des forces françaises en Afghanistan) en leur précisant que leur mission "porte l'espoir de la population afghane qui désire retrouver un climat sécuritaire maîtrisé".
La moitié des effectifs de l'Etat-major (soit une quarantaine de personnes), des soldats du 19 eme régiment du Génie de Besançon, les militaires de Belfort et de Bourogne seront basés près de Kaboul dans le grand camp militaire de la force internationale Warehouse. Ils seront chargés de coordonner et de sécuriser le retrait de 2000 soldats français, de protéger des sites et des convois et également de poursuivre la formation des soldats afghans.Ces militaires ne connaissent pas la fin de leur mission mais le président de la République François Hollande, avait annoncé le 25 mai dernier lors d'un déplacement éclair à Kaboul, le retrait anticipé des militaires française d'Afghanistan avant fin 2012, soit un an avant le délai fixé par Nicolas Sarkozy. Plus d'un millier de militaires devraient rester encore sur place début 2013 pour assurer la formation de leurs collègues afghans et gérér le rapatriement du matériel.