La députée PS se dit choquée que les salariés de la Roseraie aient appris la situation par voie de presse et que la direction n'ait pas averti les personnels sur le risque qui planait sur le renouvellement d'autorisation de l'établissement.
Voici le communiqué d'Edith Gueugneau :
« Les propos qu’on m’a faits tenir hier, par voie de presse, suite à ma rencontre avec les personnels de la clinique, me poussent à intervenir pour rétablir un minimum de vérité dans un dossier où le messager s’est trop vite transformé en coupable.
J’ai pourtant été choquée d’apprendre que les salariés de la clinique découvraient la situation par voie de presse. J’ai été choquée que la direction de la clinique n’ait à aucun moment, jugé bon ne serait-ce que d’informer le personnel, sur le risque qui planait sur ce renouvellement d’autorisation.
Pour ma part, j’ai réaffirmé hier, lors d’une rencontre avec le personnel de la clinique, que je restais évidemment présente pour les accompagner et que j’agirai à leurs côtés, dans une perspective constructive. Des démarches sont en cours, et j’informerai les salariés de chaque étape.
Je travaille sur ce dossier depuis plusieurs mois, c’est d’ailleurs là mon rôle de députée. Et contrairement au faux-procès qui m’a été fait, je reste évidemment présente et disponible aux côtés des salariés dont l’avenir professionnel est menacé.
Ces derniers jours les colonnes de la presse ont été le théâtre d’attaques virulentes, de propos déformés, et de faux-procès, me tenant responsable d’une situation dont les racines poussent depuis plus de 10 ans, d’une situation complexe dont le manque de transparence a envenimé le dénouement.
Tout d’abord, il ne m’appartient pas de prendre la décision de renouvellement ou non d’une autorisation chirurgicale. Celle-ci est la décision de l’ARS, qui dans son arrêté s’est conformée à l’avis de la CSOS (commission spécialisée de l’organisation des soins) qui s’est exprimée à 17 voix contre et une abstention.
La vérité, c’est que depuis la décision du SROS de ne maintenir qu’une autorisation de chirurgie sur le territoire, les deux établissements vivaient avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête au renouvellement de chaque autorisation de chirurgie. L’ARS le confirme, le non-renouvellement de l’une des deux autorisations était devenu incontournable, d’autant qu’aucune perspective de collaboration n’avait jamais réussi à émerger. Dans ces conditions il ne restait que deux possibilités pour assurer la pérennité de l’activité chirurgicale à Paray-le-Monial : le centre hospitalier de Paray-le-Monial OU la clinique de le Roseraie.
Conformément aux engagements que j’ai pris pendant ma campagne, je suis intervenue auprès du ministère des Affaires sociales et de la Santé, pour obtenir le maintien du plateau chirurgical de l’hôpital public de Paray, garantissant ainsi le maintien de la maternité et du service d’urgence, représentant 650 emplois, représentant l’égal accès de tous aux soins, représentant l’avenir de toute une population.
Comme je l’ai déjà exprimé, je demande que se tienne une table-ronde, une table-ronde constructive pour apporter des solutions au personnel de la clinique, pour mettre chaque acteur face à ses responsabilités, pour envisager sereinement l’avenir sanitaire du territoire. Et surtout une table-ronde au cours de laquelle les échanges se fassent dans la vérité et dans la transparence, deux notions qui ont beaucoup manqué dans la gestion du dossier. »