Mercredi 14 novembre 2012, à Dijon, le cortègre s'ébranlera à 15h30 de la place de la Libération.
L'idée est de clamer haut et fort que la rigueur n'est pas la seule réponse possible face à la crise économique.
Les centrales syndicales françaises militent pour une relance de la croissance par la consommation. Elles réclament une hausse générale du pouvoir d'achat.
Il y avait déjà eu un mot d'ordre à manifester l'an dernier sur ce thème de la lutte contre l'austérité. Il avait rassemblé un millier de personnes dans les rues de Dijon.
Des manifestations sont également prévues l'après-midi à Nevers, Auxerre,Chalon et Le Creusot.
C'est une journée de mobilisation européenne en forme d'avertissement: les salariés français, comme ceux d'une vingtaine de pays européens, descendent dans la rue le 14 novembre 2012, pour dire non à l'austérité et défendre les travailleurs les plus durement frappés.
Relayant l'appel de la Confédération européenne des syndicats (CES), cinq organisations françaises - CGT, CFDT, FSU, Solidaires, Unsa - appellent à des manifestations partout en France "pour l'emploi, la solidarité en Europe et contre l'austérité".
Une quarantaine d'organisations issues de 23 pays participent à cette journée d'action dans toute l'Europe.
Une grève générale est organisée en Espagne et au Portugal, où la colère grandit face au chômage.
En France, 130 défilés sont prévus, selon la CGT. Il s'agit de la première mobilisation unitaire CGT/CFDT depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir. Dans leur appel commun, les cinq syndicats "expriment leur ferme opposition aux mesures d'austérité qui font plonger l'Europe dans la stagnation économique, voire la récession", créent "des injustices" et "mettent à mal le modèle social européen". (AFP)