A l'appel du Réseau Sortir du Nucléaire, une manifestation de soutien au Collectif contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes s'est déroulée devant la Préfecture de Côte-d'Or à Dijon vendredi soir.
Cette manifestation composée d'une trentaine de personnes a eu lieu ce vendredi 23 novembre en fin d'après-midi, comme dans d'autres villes de France : Chalon-sur-Saône, Poitiers, Strasbourg, Angoulême, Rennes.
Affrontements ce vendredi en Loire-Atlantique
Vendredi 23 novembre à l'aube, une vaste opération de gendarmerie a été déployée pour déloger les anti-aéroport. Des heurts ont opposé les manifestants à la mi-journée. D'après l'AFP, les violences ont débuté alors que deux pelleteuses et une benne se trouvaient sur place pour ramasser des matériaux de construction et des outils. Plusieurs dizaines d'opposants ont surgi des bois jouxtant les constructions, en jetant bouteilles de verre et cailloux, tandis que les forces de l'ordre répliquaient avec des grenades et des bombes lacrymogènes. Dans la zone noyée dans un épais brouillard, au milieu des cris, les antiaéroport ont lancé de gros pétards.
Les opposants ont surgi de tous côtés, a constaté l'AFP, entraînant beaucoup de confusion et une situation très tendue, durant laquelle un gendarme a été légèrement blessé à la main et deux journalistes télé à la tête, a-t-on constaté de même source. Les heurts se poursuivaient aussi dans un champ de maïs jouxtant le site de la Châtaigneraie, où les pelleteuses ont dû arrêter leurs travaux en raison des affrontements.
L'Aéroport Grand Ouest en question
Le projet d'aéroport Grand Ouest de Notre-Dame-Des-Landes (Loire-Atlantique) est contesté par de nombreux manifestants et riverains.
Depuis des mois, des opposants au projet se sont installés sur le site du futur aéroport, déterminés à y rester. La Châtaignerie et la Lande de Rohanne sont les lieux où les opposants avaient collectivement construit de nouvelles habitations le 17 novembre lors d'une réunion ayant réuni entre 13 500 (selon la police) et 40 000 manifestants selon les organisateurs.
Nos confrères de France 3 Pays de Loire couvrent l'évacuation des squatteurs depuis ce matin