Fin octobre 2012, la Bourgogne comptait 70 912 demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucun emploi). Si l'on inclue les personnes travaillant à temps réduit, le nombre de demandeurs d'emploi s'élève à 111 488 personnes.
Le chômage continue sa spirale ascendante. A la fin du mois d'octobre 2012, le nombre de demandeurs d’emploi bourguignons inscrits en catégorie A (les personnes sans aucun emploi) a augmenté de +0,8% par rapport à fin septembre 2012 (soit +556). Le département de la Côte d'Or a été durement touché (+2,9%). Dans l'Yonne, le chômage a stagné (0,0%). On a enregistré une légère baisse dans la Nièvre et le département de Saône-et-Loire (-0,3%). Sur un an, la progression est de +10,7% (+6 827).Sur le seul mois d'octobre, les difficultés s'accroissent nettement chez les seniors (+1,6%). Les hommes (+0,7%) et les femmes (+0,9%) sont touchés de façon comparable. Mais, sur un an, le chômage des demandeurs d'emploi âgés de 50 ans et + bondit de +17%, le chômage masculin s'élève à +12,1%, le chômage féminin à +9,1% et le chômage des jeunes augmente de +9,3%.
Pour faire face à cette montée du chômage, Pôle emploi avait annoncé des recrutements de personnel supplémentaires à partir d'octobre. Les chiffres annoncés faisaient état de 2 000 CDI pour toute la France, dont 29 pour la Bourgogne.
A noter que le nombre d'offres d'emploi collectées par Pôle emploi Bourgogne, est en nette augmentation (+14,5%) au cours des trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents. Cette évolution résulte d'une progression des offres d’emplois non durables (moins de six mois) de 23,2% et d’une quasi stabilité (-0,3%) des offres d'emplois durables (six mois ou plus) .
Michel Sapin avait commencé à préparer les esprits à "de mauvais chiffres", comme il le fait depuis plusieurs mois, avant la publication des très attendues données mensuelles de la Dares (ministère du Travail). "Lorsque la machine à créer du chômage est lancée, elle ne s'arrête pas du jour au lendemain", alors "les chiffres seront mauvais et cela va être comme ça pendant plusieurs mois", a prévenu le ministre du Travail.