La population de la France a augmenté l'an dernier en atteignant 65,8 millions d'habitants. La fécondité en Bourgogne se situe dans la moyenne nationale.
Au 1er janvier 2013, 65,8 millions d'habitants peuplent la France. 63,7 millions vivent en métropole. La population a augmenté faiblement en 2012 à cause d'une mortalité plus élevée.
La Bourgogne comptait 1 642 115 habitants en 2010.
Les premiers chiffres issus du recensement rénové de la population portaient sur l’année 2006.
En quatre ans, la Bourgogne a gagné 13 300 habitants, soit une croissance annuelle moyenne de la population de 0,2 %. Cette évolution reste modeste comparée à celle de la France métropolitaine : + 0,6 %.
Seules trois régions, toutes trois situées dans le quart Nord-est de la France, sont démographiquement moins dynamiques que la Bourgogne : Champagne-Ardenne, Lorraine et Nord-Pas-de-Calais.
En Bourgogne, les évolutions entre 2006 et 2010 confirment celles observées sur onze ans : la population diminue dans la Nièvre et augmente dans les trois autres départements.
Une fécondité dans la moyenne en Bourgogne
Elle occupe le 14 ème rang en la matière, loin derrière les régions du quart nord-est de la France et du sillon rhodanien, dont la fécondité dépasse 2 enfants par femme en moyenne.
Les Côte-d’Oriennes se comportent différemment des autres Bourguignonnes. Avec 1,76 enfant par femme, la Côte-d’Or est un des départements les moins féconds de France. Les trois autres départements ont des fécondités similaires à celles des zones limitrophes. Ainsi, l’Yonne, avec 2,11 enfants par femme, est proche de la région parisienne, la Saône-et-Loire avec 2,07 est proche de Rhône-Alpes et la Nièvre avec 1,91 de l’Allier.
L'âge moyen à l'accouchement augmente dans toutes les régions depuis 1977
Les Bourguignonnes qui ont donné naissance à un enfant en 2009 avaient en moyenne 29 ans et demi, un âge proche de la moyenne nationale (30 ans). L’âge moyen à l’accouchement a fortement progressé en Côte-d’Or, passant de 26,7 ans en 1975 à 30,2 ans en 2009. Dans les autres départements bourguignons, il ne passe pas la barre des 29 ans, un âge moyen comparable aux régions du nord de la France, comme la Picardie ou Nord-Pas-de-Calais.
La fécondité évolue dans le temps
En 2009, la fécondité est la plus forte dans le quart nord-ouest, en Franche-Comté et dans le Sud-Est.
Depuis le milieu des années 1970, la fécondité évolue entre 1,66 et près de 2 enfants par femme en métropole. Au début des années 1980, elle remonte à 1,95 enfant par femme, en raison de la hausse momentanée des naissances de deuxièmes et troisièmes enfants. Elle diminue ensuite jusqu’en 1993-1994 où elle atteint son point bas, et remonte depuis.
À partir de 2006, la fécondité dépasse légèrement celle de 1975, mais reste à des niveaux bien inférieurs à ceux atteints pendant la période du baby-boom.
En 2009, la fécondité en Bourgogne retrouve son niveau de 1975. En trente ans, deux phases se sont succédées sous l’effet d’un calendrier des maternités en évolution constante. De 1975 à 1994, la fécondité diminue en raison d’une forte baisse de la fécondité chez les jeunes femmes et d’une hausse modérée chez les 28 ans et plus.
De 1994 à 2009, l’indice de fécondité progresse sous l’effet d’une baisse de fécondité chez les 25 ans et moins et d’une forte augmentation chez les 28 ans et plus. A la fin des années 2000, la Nièvre, la Saône-et- Loire et l’Yonne retrouvent leur niveau de fécondité de 1975. Seule la Côte-d’Or ne l’atteint pas.
Les comportements de fécondité se sont modifiés en France comme en Bourgogne : l’accroissement du niveau des études et la place croissante des femmes sur le marché du travail vont de pair avec des maternités plus tardives. Ces comportements, déjà effectifs pour les femmes les plus diplômées, se sont ensuite généralisés.