Ce jeudi 24 janvier 2013, le sénateur-maire (PS) de Dijon présentait ses voeux à la presse au Palais du Luxembourg à Paris. C'est à cette occasion qu'il a dénoncé la "démagogie" et le "populisme' des partisans du non-cumul des mandats.
"Un peu plus de pédagogie et moins de populisme permettrait un débat plus rationnel", a déclaré le patron du groupe PS au Sénat. François Rebsamen a réitéré sa position qui va à l'encontre d'une promesse de campagne de François Hollande : "Je considère que les sénateurs, élus par des élus pour les représenter dans la chambre des collectivités territoriales doivent pouvoir cumuler un mandat exécutif local avec leur mandat de parlementaire".Quant à "la soi-disant popularité du non cumul dans l'opinion", il a jugé qu'"il est facile, et beaucoup en ont abusé ou en abusent, de se faire applaudir sur des tréteaux en pourfendant le cumul au prétexte du renouvellement de la vie politique". Il a souligné qu'il avait perdu 10 points dans les baromètres des personnalités politiques depuis qu'il mène ce combat. "Les citoyens pensent d'abord à cumul des indemnités". François Rebsamen s'est déclaré favorable à l'interdiction du cumul financier.
"Mais les Français voient aussi dans le non cumul une sorte de sanction pour la classe politique nationale qu'ils tiennent en piètre estime, alors que parallèlement les élus locaux conservent leur bonne image auprès d'eux", a-t-il insisté.