Le maire, Jean Esmonin a demandé à la direction académique des services de l'Education Nationale (DASEN) que le nouveau régime ne s'applique aux 6 groupes scolaires de la ville qu'à partir de 2014.
Dans un communiqué adressé aujourd'hui à la presse, le maire de Chenôve, Jean Esmonin a confirmé qu'il avait demandé à Madame l'Inspectrice académique de l'Education nationale (DASEN) le report de la réforme sur les rythmes scolaires à la rentrée 2014 pour les 6 groupes scolaires de Chenôve.
Un soutien de principe
Le maire de Chenôve a tenu à réaffirmer son entier soutien à cette réforme dans son principe :
"Les élus de la majorité municipale de Chenôve soutiennent fortement le principe de cette réforme fondamentale voulue par le Président de la République, F. Hollande, et prise par le ministre de l’Education Nationale, V. Peillon, en vue d’alléger le temps quotidien d’enseignement par un allongement de la semaine de travail, à 4,5 jours...Cette réforme, c’est un acte essentiel en faveur de la refondation de l’école publique, avec un but majeur : favoriser la réussite de tous les écoliers, avec comme colonne vertébrale les Projets Educatifs Territoriaux qui devront être élaborés avec le plus grand soin, dans le cadre d’une réflexion globale, partagée, entre les élus locaux, l’Education Nationale, les enseignants, les représentants des parents d’élèves et tous les acteurs de la sphère éducative, sans oublier le monde associatif."
Une rupture avec la politique de Nicolas Sarkozy en matière d'éducation
Le quinquennat de Nicolas Sarkozy (est) comptable d’une ardoise édifiante : suppressions de postes par milliers, fermetures de classes arbitraires, remise en cause des RASED, de la formation initiale des maîtres, instauration d’un très décrié système d’évaluation, soutien à l’enseignement privé au détriment du public,…
Des conseils d'école favorables à la réforme... Mais qui demandent son report à la rentrée 2014
Jean Esmonin a consulté les directrices et directeurs des 6 écoles maternelles et élémentaires de la commune. Ces derniers ont convoqué leur conseil d'école avant les vacances de février qui se sont déclarés "massivement" favorables à la réforme mais ont demandé le report de son entrée en vigueur à la rentrée de 2014, "de manière à se donner le temps de l’appliquer dans les meilleures conditions possibles en veillant à en apprécier précisément tous les aspects, toutes les conséquences à tout niveau".