Soutien-gorge : peut-être un faux besoin !

Les résultats préliminaires d'une étude menée à Besançon indiquent que se passer de soutien-gorge peut être souhaitable pour le maintien des seins.

En avoir ou pas ? La réponse est pour l'instant.... plutôt non. Le professeur Jean-Denis Rouillon, du CHU de Besançon a mené une étude sur le port du soutien-gorge. 130 femmes se sont portées volontaires pour l'expérience qui doit répondre à une question simple : porter un soutien-gorge empêche t'il, à terme, les seins de tomber ?
Les premiers résultats semblent indiquer qu'il n'en est rien. Au micro de Marion Strechler, de France Bleu Besançon, Jean-Denis Rouillon explique que le port du soutien-gorge peut s'apparenter à un "faux besoin".

Les premières études remontent à 2006

Voilà plusieurs années que le CHU de Besançon s'intéresse à cette question. En 2006, Laetitia Perrot, une ancienne joueuse de l'ESBF, a consacré sa thèse de médecine à la question, mais en s'intéressant aux sportives de haut-niveau. L'arrêt du port du soutien-gorge avait montré que le sein ne tombait pas, bien au contraire.
Cette étude avait déjà été mené sous la direction de Jean-Denis Rouillon. L'ancien médecin de la Fédération française de Ski s'était en effet aperçu que les fondeuses s'entrainaient sans soutien-gorge. Il s'était alors aperçu qu'aucune étude scientifique ne justifiait le port du soutien gorge.

Des résultats à prendre avec précaution

Pour l'instant, l'étude n'est pas encore terminée. Surtout, la qualité du maintien, passé 25 ans,  dépend largement de la qualité des tissus de chacune. Mais les résultats des travaux de Jean-Denis Rouillon ont fait du médecin Bisontin, un héros pour les partisans du "sein libre".


A écouter :
Jean-Denis Rouillon dans "l'actualité des labos" de l'Université de Franche-Comté.
L'émission de France Culture : Histoires au féminin : Cachez ce sein...

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