Les incidents du Trocadéro ce lundi 13 mai 2013 n'en finissent pas d'agiter la classe politique. Ils sont nombreux à chercher des coupables. François Rebsamen, le maire de Dijon, n'écarte pas une part de responsabilité du Ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, dans cette affaire.
La classe politique cherche ce mardi 14 mai 2013 des coupables aux événements du Trocadéro lors de la célébration du titre de Champion de France du Paris-Saint-Germain. Avec des scènes d'émeutes et de nombreuses dégradations. La Préfecture de police, le club, et les politiques sont pointés du doigt. Ce matin, sur Europe 1, le ministre de l'Intérieur a tranché : "Ce sont les casseurs les coupables". Mais François Rebsamen est entré dans la danse cet après-midi apportant un autre avis.
A une question de Public Sénat qui lui demandait si les événements du Trocadéro avec les supporters du Paris-Saint-Germain relevaient de la responsabilité du club ou du ministère de l'Intérieur, qui n'aurait peut-être pas dû donner d'autorisation, le président du groupe PS au Sénat a répondu: "Peut-être des deux".
Il s'est toutefois empressé de préciser qu'il n'avait "pas les éléments du dossier pour porter un jugement", assurant avoir "toujours soutenu l'action menée par le ministre de l'Intérieur". "Mais là, je constate que des casseurs sont venus. C'est pas un phénomène nouveau, il s'est déjà produit dans le temps", a poursuivi le sénateur-maire de Dijon.
Lors des actes de violence survenus par le passé dans la capitale, "il y avait des ministres de droite qui étaient là", a-t-il encore relevé. "Donc, je les appelle à la mesure quand même. Ce qu'il faut, c'est de la fermeté et il faut que ce genre d'événements ne se reproduisent pas". A "titre personnel" et compte tenu des précédents, François Rebsamen considère qu'il "aurait mieux valu faire ça au Parc des Princes, dans un stade fermé, pour éviter aux casseurs de pénétrer".