Le printemps 2013 est l'un des plus froids et agités des 30 dernières années en France. La situation doit s'améliorer à partir de ce week-end, mais il n'y a "rien de miraculeux" à attendre, prévient Météo France.
Des températures inférieures aux normales
Le printemps, qui a débuté le 1er mars, s'achève ce vendredi 31 mai 2013 pour les météorologues. Le bilan est plus que maussade avec un soleil en berne, des pluies parfois diluviennes et des températures moyennes inférieures de 1,3°C aux normales saisonnières.Il faut remonter à 1986 (-1,4°C sous la moyenne) et 1987 (-1,3°C) pour trouver un printemps aussi frisquet. La sensation de froid a été alimentée par un déficit d'ensoleillement général. En Bourgogne, ce déficit "dépasse souvent 30%", indique Météo France. Il n'a jamais fait aussi gris dans la région depuis 60 ans.
Le réchauffement climatique se poursuit
Mais ne nous y trompons pas : cela ne témoigne pas d'un essoufflement du réchauffement climatique à l'échelle planétaire. Selon la Noaa, le service météorologique et océanographique des Etats-Unis, la période de janvier à avril 2013 se classe au 8e rang des plus chaudes sur les 134 dernières années...Car si la France, et globalement tout l'ouest de l'Europe, ont eu froid en mai, des records de chaleur ont été battus jeudi 30 mai en Laponie, avec des températures aux alentours de 29°C. L'est de l'Europe et la Russie ont également allègrement flirté avec les 30°C en mai.
Un printemps pluvieux
En termes de précipitations, le printemps 2013 a été pluvieux, mais pas exceptionnel. Il se situe au niveau de 2008, mais il reste bien en deçà du printemps particulièrement arrosé de 2001, indique Anne Pineaud, technicienne au service climatologie de Météo France.La météo est encore perturbée ce vendredi 31 mai 2013 à la veille du début de l'été "météorologique". Le temps doit s'améliorer à partir de ce week-end, mais "rien de miraculeux", prévient Météo France.