Lors des deuxièmes journées parlementaires du PS à Bordeaux, ce mardi 24 septembre 2013, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, a appelé ses confrères à "être confiants" en vue des municipales.
Le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, a appelé ce mardi 24 septembre 2013 à Bordeaux les parlementaires socialistes à "être confiants" sur l'issue des prochaines élections municipales de mars. Il a aussi jugé que "le meilleur rempart contre la progression du Front national, c'est la proximité que nos élus locaux entretiennent avec leurs administrés", sans que "cela n'exonère" de mener la bataille des idées "pour éviter qu'à une défaite idéologique ne succède une défaite électorale"
"28 semaines nous séparent du scrutin municipal", a lancé le sénateur-maire de Dijon. "Je pense sincèrement que nous avons des raisons
d'être confiants". "Nous pourrons porter avec fierté le bilan des deux années de la gauche au pouvoir, celles du gouvernement Jean-Marc Ayrault", a-t-il assuré. "Dans le même temps, nous avons engagé les profondes réformes structurelles nécessaires à la modernisation de notre pays". "A nous de réhabiliter la gauche au pouvoir", a-t-il lancé. "A nous de défendre fièrement notre bilan dans nos villes, nos communes, nos régions, nos départements,
a nous de convaincre que nous allons gagner la bataille du redressement de la France".
Revenant sur les récentes déclarations controversées de François Fillon, il a accusé l'ancien Premier ministre - "même lui" a-t-il dit -, d'avoir "fait sauter les digues qui séparaient la droite républicaine de l'extrême droite". Et, a-t-il ajouté, "l'UMP, amnésique sur l'échec de ses 10 ans de pouvoir, continue, sans
vergogne, de développer son fonds de commerce sur l'insécurité et l'immigration".