La capsule à vis en aluminium a été mise au point en Bourgogne dans les années 70. Depuis, il s’en vend des millions à travers le monde et le marché est prometteur.
Patrice Rion, viticulteur à Premeaux-Prissey, en Côte d’Or, fut parmi les premiers vignerons à adopter la capsule à vis pour une partie de sa production. "Le bouchon liège, on est tous pour, c’est clair. C’est un merveilleux produit", dit-il. "Mais, de temps en temps, il y a des irrégularités de bouchage, dans la densité, la perméabilité de l’air, dans l’évolution des vins. Et ce qu’on cherche avec la capsule à vis, c’est la stabilité."
"La capsule permet de conserver les qualités du vin grâce à une parfaite étanchéité au liquide, une régulation contrôlée des échanges de gaz et, surtout, une absence de TCA (et autres molécules néfastes à la conservation et à la dégustation du vin) à l'origine du goût de bouchon ", expliquent les responsables de l’entreprise Stelvin.
La capsule à vis a conquis de nombreux marchés à l’international : la Suisse, les USA, l'Australie, la Nouvelle Zélande l’ont très largement adoptée. De nombreux autres pays ont suivi la tendance : l'Allemagne, le Chili, l'Argentine, etc.
Aujourd’hui, l'entreprise Stelvin est leader mondial de la capsule à vis. Elle participe au Midest (numéro un mondial des salons de sous-traitance industrielle) qui se tient à Paris Nord Villepinte du 19 au 22 novembre 2013. Environ 1 700 entreprises représentant une trentaine de pays sont présentes. Une formidable occasion de conquérir de nouveaux marchés.