La semaine "école entreprise" se déroule du 18 au 22 novembre, pour sensibiliser les collégiens et lycéens au monde de l'entreprise. A Pernand-Vergelesses, un jeune lycéen de 17 ans a pris les devants, il a créé son commerce de vente de coques personnalisées pour téléphones portables.
D'abord un hobby, qui devient un commerce
Célestin a commencé en Avril 2012 par la vente de coques de protection pour téléphones portables. D'abord, le cercle familial et ses amis ont été ses premiers "clients."Le bouche à oreille a fonctionné, puis Célestin s'est pris au jeu du commerce, en réinvestissant ses bénéfices (une centaine d'euros) dans davantage de stock, puis dans la création d'un site internet.
Davantage de commandes, et un investissement
Le site internet apportant davantage de clients, va lui permettre de faire des bénéfices, afin de pouvoir investir dans du matériel pour fabriquer des coques personnalisées : une imprimante à sublimation et une presse à chaud vont lui permettre de créer toutes les personnalisations possibles, à travers le site internet.Le bouche-à-oreille a fonctionné, mais aussi, c'est grâce à la publicité qu'il affiche sur les réseaux sociaux.
De plus en plus de personnes le sollicitent, il arrive actuellement à une commercialisation d'environ 70 coques par mois.
Chef d'entreprise prudent et réaliste
A l'idée que son initiative aurait très bien pu ne pas aboutir, Célestin apprécie le petit succès actuel, tout en restant réaliste : il est scolarisé en lycée, d'abord, il se concentre sur ses études et le bac, et son commerce passe après.Les parents de Célestin ne sont pas intervenus dans le processus initial de la mise en place de tout cela, ils ont été le partenaire "coup de pouce" pour l'investissement, mais Célestin les a remboursés. C'est avec bienveillance qu'ils le laissent gérer son "commerce", tout en veillant à ce qu'il n'y ait pas d'interférences avec sa scolarité.
Pas de projets spécifiques pour la suite
Toujours prudent, Célestin affirme qu'il verra où cela va le mener, mais il demeure convaincu que ce qu'il a fait est un exemple d'initiative à suivre, "celui qui ne tente rien n'a rien"De toute façon, la priorité demeure sa scolarité.
A la question " quelles études pour la suite ?", très naturellement, Célestin répond qu'il veut se tourner vers des études supérieures de commerce !
Le reportage de François Latour et Clothilde Hazard à Pernand-Vergelesses
(Intervenants : Célestin Groz, lycéen et jeune chef d'entreprise - Armand Groz, père de Célestin)