Comme ailleurs en France, les égoutiers de Besançon restent aujourd'hui à la surface pour obtenir une prise en compte de l'insalubrité de leur profession alors que le gouvernement ouvre de nouveau le dossier de la pénibilité dans le cadre des réformes des retraites.
A Besançon, 14 des 16 agents territoriaux chargés de l'entretien des canalisations sont en grève ce matin. Ils demandent la reconnaissance de l'insalubrité de leur métier qui leur permettrait un départ en retraite anticipée. Ils ont été reçus par la maire de Besançon Jean-Louis Fousseret puis en préfecture. Les égoutiers ont une espérance de vie de 17 ans inférieure à la population. Une statistique que les égoutiers veulent voir prise en compte dans les négociations prochaines en vue d'une réforme générale des retraites. Actuellement, rappelle le syndicat CGT, un décret permet de prendre en compte l'insalubrité de la profession d'égoutier dans le cadre d'un départ à la retraite anticipée à taux plein.