Après 29 samedis de grève sur le réseau de transport de l’agglomération dijonnaise, un accord pourrait être trouvé entre direction et syndicats mardi 3 décembre 2013.
Le mouvement de grève qui a débuté le 18 mai dernier à l’appel de FO et de la CGT va-t-il enfin s’arrêter à l'approche de Noël ? C'est en tous cas le souhait des usagers et des commerçants dont le mécontentement grandit au fil des semaines.Le 22 octobre dernier, la direction de Kéolis Dijon avait déjà fait des propositions aux syndicats qui dénonçaient les conditions de travail du personnel. L’accord proposé comprenait le versement d'une prime d'intéressement de 250 euros bruts par salarié, ainsi que l'embauche de 12 conducteurs d'ici la fin du premier trimestre 2014. Mais, ces propositions avaient été rejetées par les représentants syndicaux.
Ce nouvel espoir de sortie de crise correspond avec l’arrivée d’un nouveau directeur à la tête de Kéolis il y a quelques jours. Faut-il y voir une coïncidence ou pas ? Toujours est-il que les syndicats reconnaissent que la direction a fait des propositions qui constituent de "réelles avancées". Elles incluent notamment "une nouvelle grille pour les conducteurs avec un samedi sur deux travaillé, ainsi qu’une réflexion de fond sur les conditions de travail".
Cela laisse peut-être augurer de la fin du mouvement alors qu’un trentième samedi de grève se profilait à l’horizon. Mais, rien n’est encore signé. "La nouvelle direction a l’air d’être à l’écoute. Il y a eu des avancées mais on reste méfiants", dit Michèle Merville, déléguée CGT.