François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, président du groupe PS au Sénat et proche du chef de l'Etat, souhaite la disparition de la notion de "première dame" de France, pratique "surannée" qui doit "être bannie".
"Des pratiques surannées, désuètes"
Dans une interview à RTL, mardi 14 janvier 2014, le sénateur-maire de Dijon a évoqué l'épisode Gayet-Closer-Trierweiler - dont il a déploré "la violence" et qui l'a "choqué". Il est temps de repenser ce rôle, estimé l’élu bourguignon. "Il y a une réflexion que doit avoir le président de la République sur le rôle et la place de la personne avec laquelle il vit, ce qu'on appelle, parce c'est le cas, la première dame de France"."Je pense qu'il n'y a pas de première dame en France. Ce sont des pratiques surannées, désuètes, et qui devraient être bannies". "D'ailleurs lui-même, à un moment, l'avait dit", a relevé François Rebsamen à propos de son ami François Hollande, dont il fut le numéro deux au PS. "On élit une personne et puis après tout, cette personne, elle vit seule, elle est célibataire, elle peut vivre avec un autre homme, une femme. Ca n'intéresse pas, ça ne doit pas interférer".
"Il ne doit pas y avoir de première dame"
"Ca veut dire qu'il ne doit pas y avoir de première dame, c'est fini", a-t-il insisté. Donc disparition du bureau, du secrétariat du conjoint ? "Bien sûr", "ce serait une avancée de la démocratie". Connaissait-il la liaison placardée en une par Closer ? "Non". Y a-t-il eu des failles dans la sécurité présidentielle ? "Non".Enfin croit-il à un rôle de relais sarkozystes, comme insinué ici et là ? "Je ne le pense absolument pas. Les théories du complot, il faut les laisser à d'autres". Et comment va François Hollande ? "Il va bien, il se prépare, il travaille à sa conférence de presse".
François Rebsamen sur RTL mardi 14 janvier 2014