C’est une décision qui devrait peser sur l’avenir de PSA. Le conseil de surveillance du groupe a décidé dimanche d’ouvrir son capital à l’Etat français et au constructeur automobile chinois Dongfeng.
14 % chacun, soit 800 000 € par actionnaire : c’est ce que l’Etat et le constructeur chinois Dongfeng vont investir pour entrer au capital de PSA.
La famille Peugeot, elle, apportera entre 80 et 120 millions, ce qui ramènera sa participation au groupe de 25,4 à 14%.
Pour la troisième année consécutive, PSA connaît une baisse de ses ventes au niveau mondial, avec un recul de 8,7% en 2013.
A Sochaux, cette réorganisation du capital ne fait pas forcément l'uninamité, comme l'ont constaté Sébastien Poirier et David Martin.