JO 2014 : le Dijonnais Thibaut Fauconnet, "un super héros" du short-track

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Thibaut Fauconnet a un petit grain de folie : il se définit comme "un super héros" capable d'offrir au short-track français une première médaille historique aux  Jeux olympiques de Sotchi à partir du lundi 10 février 2014.

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"On n'est pas juste des mecs qui tournent en rond dans une patinoire"

"On mérite d'être connus, on n'est pas juste des mecs qui tournent en rond dans une patinoire", explique Thibaut Fauconnet qui s'alignera lundi sur 1500 m, la première des trois distances individuelles (avec le 500 m et le 1000 m).

S'il réussit à monter sur un podium à Sotchi, le Dijonnais deviendra alors le premier Français de l'histoire à être médaillé en short-track, cette variante courte du patinage de vitesse dominée par les Sud-Coréens, Chinois et Canadiens.

Thibaut Fauconnet, un grand barbu aux cheveux ébouriffés de 28 ans, compose une fine équipe avec ses partenaires tricolores. "On partage beaucoup et c'est pas triste ! Faut arriver à rendre tout ce qu'on fait plus humain et moins important parce que ce sont des enjeux super importants.
L'autodérision ça aide beaucoup", souligne le pensionnaire de Font-Romeu depuis 4 ans.
Le short-track reste très confidentiel. Mais, "on ne se prend pas au sérieux quand il faut, notre vie est super drôle", lance le Dijonnais avec son débit très rapide.

"Moi je gagne parce que je suis un super héros !"

Dès lundi 10 février, Thibaut Fauconnet sera sérieux sur la glace avec le 1500 m. L'octuple champion d'Europe dont un inédit grand chelem lors de l'Euro-2011, est monté à deux reprises sur un podium de Coupe du monde sur 1500 m et 1000 m. Le 1000 m aura lieu le 15 février et le 21 février, ce sera le 500 m, la distance qu'il préfère, même si cette saison il n'a pas été très convaincant.

Peut-être pourra-t-il compter sur le facteur chance du short-track à qui on prête à un caractère aléatoire.  "Non ! Et celui qui me redit ça, je lui donne mes patins, il va sur la glace à ma place et alors il verra si c'est aléatoire !"  "Je déteste ce mot aléatoire parce que ça voudrait dire qu'on s'entraîne pour rien finalement. Moi je gagne parce que je suis un super héros ! J'ai la combinaison, mais j'ai pas la cape."
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