A Longvic, le fauteuil de maire laissé libre par Claude Darciaux aiguise l’appétit de trois hommes : José Almeida (PS), Jean-Philippe Morel (UDI) et Michel Roussel (divers-droite). Toutefois, le candidat de la gauche semble bien placé dans la course au fauteuil de premier magistrat.
Après trente années d'engagement politique dont neuf ans à la tête de Longvic, Claude Darciaux ne brigue pas un nouveau mandat. Pour lui succéder, l'élue socialiste a adoubé son premier adjoint. Elle est même devenue présidente du comité de soutien de José Almeida. Ce dernier semble bien placé pour l'emporter dans cette ville qui vote traditionnellement à gauche et où l'appui inconditionnel de Claude Darciaux est un atout majeur. En 2008, l'ancienne député avait été reconduite dès le premier tour avec 60% des suffrages.Autre raison d'espérer pour José Almeida: la droite avance divisée. Jean-Phillipe Morel (UDI) a bien le soutien de l'UMP et du MoDem. Mais une candidature dissidente à droite risque de le priver de voix précieuses. Ce grain de sable s'appelle Michel Roussel. Il est un ancien conseiller général RPR de Grancey-le-Château et un ancien colistier de Jean-Philippe Morel.
Ce trublion justifie sa candidature par le fait qu'une partie des électeurs de la droite longvicienne n'apprécie guère Jean-Phillipe Morel. On lui reproche de s'être présenté contre la candidate investie par l'UMP lors des dernières législatives. Si Jean-Philippe Morel trouve à son tour un dissident sur sa route, c'est, en somme, un prêté pour un rendu.