Le 11 Juin 2013, aucune conciliation n'avait été possible entre le groupe Exide et les salariés de Fulmen, en réunion de concertation devant le tribunal des prud'hommes d'Auxerre. La cinquantaine de dossiers a été renvoyée devant le bureau de jugement, le mardi 27 mai 2014 à 9h30.
Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) contesté
Il s'agissait de cinquante dossiers, déposés pour non-respect du plan de sauvegarde pour l’emploi (PSE) contre la société Exide (ex-Fulmen).C'est René Tardieu, ancien délégué CGT d’Exide qui est en charge de représenter les dossiers des salariés, ainsi que Maître Yaeche.
Exide se dissimule derrière la cellule de reclassement
Le groupe américain Exide est représenté par la voix de son avocat Maître Vuidard.Le 11 Juin, Exide s'est retranché derrière le cabinet Sodie, en charge, à l’époque, de la cellule de reclassement.
Le conseil des Prud’hommes a refusé de faire injonction de la société Sodie et a renvoyé le dossier au 27 mai 2014.
45 salariés demandent des comptes
Ce mardi 27 mai, 45 salariés demandent des comptes à leur ex-employeur.Certains sont dans des situations personnelles délicates, d'autres ont retrouvé un emploi, mais pas par le biais de la cellule de reclassement, ils demandent également 18 mois de salaire de dommages et intérêt pour non respect du Plan de Sauvegarde de l'Emploi.
De son côté, le groupe Exide Technology considère qu'il a rempli ses obligations et met en cause le peu d'entrain de certains salariés à vouloir se reclasser.
Le conseil des prudhommes rendra sa décision le 16 septembre prochain dans ce dossier.
Le reportage de Nathalie Baffert et Claude Heudes
Intervenants : Frédéric Meunier, Ancien salarié d'Exide Technology - Sylvain Clément, Ancien salarié d'Exide Technology - Me Lionel Vuidard, Avocat d'Exide Technology
Cinq ans après la fermeture d'Exide Technology, ex-Fulmen à Auxerre, la bataille judicaire se poursuit entre les anciens salariés et leur ancien employeur. 45 des 314 personnes licenciées demandent des dommages et intérêts pour non respect du Plan de sauveagrde de l'emploi. L'audience s'est tenue aujourd'hui devant le conseil des prudhommes d'Auxerre.