Decize : le groupe Anvis revoit à la baisse le nombre de postes supprimés

Les salariés d'Anvis se sont rendus à Paris lundi 2 juin 2014, pour assister à une table ronde au ministère du Redressement productif. Des représentants du groupe Tokaï, propriétaire d'Anvis, étaient présents. Ils ont présenté "une version amendée du projet de réorientation" de l'entreprise.

Table ronde pour des possibilités de reprise

Les trois organisations syndicales présentes à cette table ronde (CGT, CFDT et CGC) étaient venues présenter leurs propositions de reprise industrielle.
Pour elles, le propriétaire d'Anvis, le groupe japonais Tokaï Rubber Industries a les moyens de pouvoir considérer les projets alternatifs

La table ronde rassemblait M.Tetsu Matsui, représentant du groupe Tokai, président du CA du groupe Anvis et directeur exécutif de Tokaï, M.Olaf Hahn, PDG du groupe Anvis, Carlos Jimenez, Directeur des Opérations du Groupe Anvis, Laurent Ragueneau, Directeur Général Anvis France Decize et Walter Zagata, Directeur Financier Anvis France Decize.

Le groupe Anvis revoit à la baisse le nombre de postes supprimés

A l'issue de la réunion au ministère du Redressement Productif, le groupe Anvis, a fait savoir qu'il amendait son projet de réorientation :

• le nombre de postes supprimés a été revu à la baisse, et est ramené de 220 à environ 150
• l’arrêt des activités automobile est confirmé
• les emplois préservés, à l’issu de la réorganisation, bénéficieront d’une garantie de pérennité d’au moins 3 ans
• le plan d’investissement de 8 millions d’euros est approuvé, en soutien du développement des activités Mélanges et Industrie dont le Business Plan a été validé

M. Tetsu Matsui a déclaré. « Nous considérons Anvis Decize comme un élément stratégique de notre développement à long-terme en Europe. Dans ce cadre, l’investissement de 8 millions d’euros sur lequel nous venons de nous engager est une étape indispensable, maintenant que nous avons rétabli l'équilibre financier d’AFD en injectant 15 millions d’euros dans l’entreprise. Le nouvel effort financier du Groupe va notamment servir à renouveler des équipements clés et ainsi permettre d’augmenter les volumes de production de l'activité Mélange»

En revanche, la direction d’Anvis a confirmé aux participants qu’aucune solution alternative visant à maintenir l’activité automobile et présentée par l’Intersyndicale, n’était viable. En effet, les projections montrent que, dès 2017, les pertes atteindraient presque 30% du CA dans la proposition alternative de l’Intersyndicale.



Interview à Paris avant la réunion, de Danielle Clamote, secrétaire départementale de la CGT Nièvre, et de Christian Paul, député PS de la Nièvre

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