Vendredi 25 juillet : le directeur de Chalon dans la rue a écrit au président de la République

Pour la 3e journée du festival, les spectacles se déroulent normalement au détour des rues à Chalon. Les intermittents informent le public de la réforme de leur statut. Le directeur artistique du festival a rédigé une lettre au président de la République, sur la mise en danger de ce statut précaire.

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Au hasard des rues
 


Page spéciale du vendredi 25 juillet, préparée par les équipes de France 3 Bourgogne
 

Au programme : Le labo, ou comment apprendre à chanter auprès d'une troupe. La séquence "pendant ce temps-là" autour d'une certaine forme de "culturel" , "Chacun son Chalon",avec une mamie au balcon, et MacBeth en pleine forêt.


Une lettre au président de la République, par le Directeur artistique du Festival, Pedro Garcia

Pedro Garcia, directeur artistique du Festival "Chalon dans la rue", a signé vendredi 25 juillet 2014 une lettre alarmante au président de la République. Il y défend le statut d'intermittent du spectacle, qu'il estime mis à mal par les nouvelles dispositions d'indemnisation chômage.
Le directeur artistique précise dans sa lettre qu'il y a "danger. Il y a urgence. Et pour la vie des festivals que nous dirigeons, et pour celle des territoires sur lesquels ils se déroulent, mais surtout pour la vision fraternelle de la France et pour sa politique culturelle humaniste telle qu’elle est revendiquée depuis plus d’un demi‐siècle."

Les entrepreneurs culturels et responsables de festivals jamais associés aux discussions

Pedro Garcia ajoute : 
"Nous, directeurs, responsables de festivals, entrepreneurs culturels, n’avons en aucun cas été sollicités, associés, interrogés sur la pertinence et les effets à plus ou moins long terme des décisions qui ont été prises et de l’accord qui a été signé le 22 mars par les « partenaires sociaux ». Cela en dépit du fait que ces accords alourdissent considérablement le poids des cotisations pour les entreprises culturelles ainsi que pour leurs employés et qu’ils amputent  ravement leur pouvoir d’achat et de survie. Cette décision a été condamnée dès le début par les élus concernés, ainsi que par l’ensemble des décideurs et des camarades de notre secteur."







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