C'est le 1er septembre 2014 que l'aéroport de Dijon/Longvic doit devenir une plateforme d'affaires. Trois salariés sur les 21 seront conservés par le syndicat mixte qui va désormais le diriger.
Que va - t - il se passer lundi 1er septembre ?
L'aéroport de Dijon, tel qu'on le connaissait, aura vécu. Fini, les vols de tourisme, et les charters en direction des vacances ensoleillées. Le délai supplémentaire pour effectuer ces derniers vols arrivera en effet à échéance. Idem pour la compagnie Esatern Airways, basée sur l'aéroport, qui a arrêté ses liaisons vers Bordeaux et Toulouse depuis le 4 juin.
Et maintenant ?
L'aéroport, désormais géré par un syndicat mixte (ville de Longvic, Grand Dijon, Conseil Régional), aura désormais deux missions : les vols d'affaires et les vols sanitaires. Sur les 21 salariés, seuls trois d'entre-eux seront repris pour assurer ces deux activités. A noter, pas de low-cost comme Ryan Air n'est envisagé, ni de rapprochement avec l'aéroport de Dôle-Tavaux dans le Jura. C'est la SNC Lavalin qui en assurera la gestion.
Quel coût ?
Pour maintenir une petite activité, la Région et le Grand Dijon ont mis 200 000 euros pour assurer le coût jusqu'à la fin de l'année 2014. Ensuite, pour une année pleine, il faudra mettre 600 000 euros dans les caisses. Un chiffre qui rappelle approximativement le déficit annuel de l'aéroport ces dernières années...
Voir le reportage de Michel Gillot et Christophe Gaillard :