Deux jeunes ont été mis en examen vendredi pour "survol volontaire d'une zone interdite par un aéronef" et remis en liberté sous contrôle judiciaire deux jours après avoir été interpellés avec deux drones à proximité de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher).
C'est le parquet de Bourges qui a révélé l'information ce vendredi matin, avec la mise en examen de deux jeunes pour "survol volontaire d'une zone interdite par un aéronef" et remis en liberté sous contrôle judiciaire deux jours après avoir été interpellés avec deux drones à proximité de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher).
Les deux hommes, âgés de 24 et 31 ans, ont aussi interdiction de se rendre à Belleville-sur-Loire. Ils sont sortis du tribunal en refusant toute déclaration à la presse. Ils avaient été arrêtés mercredi dans une zone interdite en compagnie d'une femme, près de la centrale, en pleine polémique après plusieurs survols de centrales nucléaires par des drones ces derniers jours.
Mais il s'agissait en fait d'inoffensifs "passionnés de modélisme", a expliqué jeudi à la presse le procureur de Bourges, Vincent Bonnefoy. La jeune femme a été relâchée dans la journée de jeudi, sans charges. Les jeunes ont expliqué aux gendarmes avoir eu "l'intention de filmer leur bateau télécommandé" et "le bateau existait bien. Effectivement, il se trouvait sur le lac à côté de la centrale", a indiqué le magistrat.
"Ces vols n'ont pas de lien avec les autres sites nucléaires survolés depuis début octobre en France", a-t-il répété. Le trio était formé d'un couple dont l'homme, qui "travaille pour un prestataire de services de la centrale, en serrurerie-métallurgie" fêtait ce jour-là son anniversaire en compagnie d'un ami, un chauffeur de poids lourd originaire d'Alsace venu lui rendre visite à cette occasion, selon le procureur. Un couple du Loiret et un homme de l'est de la France ont été arrêtés, hier, à proximité de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire.