A Paris, lundi 1er décembre, les patrons sont allés manifester en direction du Ministère de l'Economie et des Finances, à Bercy. Ils étaient 2000 selon la police, et 6000 selon les organisateurs. Venus de toute la France, ils sont venus "se faire entendre" pour demander le retrait de trois mesures.
"PME cadenassées, libérez nos entreprises"
C'est un des slogans scandés par les patrons. Ils se sont mobilisés à l'appel des trois grandes confédérations patronales (CGPME, Medef, et UPA) pour "décadenasser" l'économie française.Juché sur le char de tête, le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, a demandé "la suspension immédiate" de trois mesures combattues par le patronat:
- le compte individuel de pénibilité, qui doit entrer en vigueur à partir de 1er janvier 2015
- la durée minimum de 24 heures hebdomadaires pour les nouveaux contrats à durée déterminée
- l'obligation d'informer les salariés au moins deux mois avant toute cession d'entreprise.
Manifestants équipés
Pour se fournir en matériel, les manifestants n'ont pas rencontré de difficultés. La CGPME, organisatrice de l'événement, leur a fourni une centaine de pancartes "Libérez nos entreprises", tandis que les casques et les gilets jaunes arborés par bon nombre de manifestants ont été prêtés par la Fédération française du bâtiment (FFB), qui n'a eu qu'à se servir en interne.L'interview du président de la CGPME de Côte-d'Or, à Paris
Intervenant : Benoit WILLOT, président de la CGPME de Côte-d'Or
Les patrons sont allés manifester à Paris ce lundi 1er décembre. Ils ont défilé en direction du Ministère de l'Economie, pour se faire entendre par le Ministre de l'Economie.
Le président de la CGPME De Côte-d'Or a été interviewé par les équipes de France 3.