La pilule ne passe toujours pas! Les parents d'élèves des Grésilles continuent de dénoncer la sortie du réseau d'éducation prioritaire. Ils s'apprêtent à occuper les quatre écoles de leur quartier pendant 24 heures.
Les quatre groupes scolaires seront occupés dès 16 heures ce mardi 9 décembre, et pour une durée de 24 heures. Les parents mobilisés ont donc décidé de camper dans les salles de classes, cette nuit, pour montrer leur détermination. Grèves, occupations d'école en journée, blocage d'accès aux classes, cela fait plus d'un mois que les parents et les enseignants multiplient les actions.Ils s'opposent à la sortie de leur quartier du réseau d'éducation prioritaire. Une décision liée à la fermeture en 2006 du collège Epirey. Or, selon une circulaire datant de la même année, une zone d'éducation prioritaire doit dépendre d'un collège. La ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, a donné des gages. Elle a annoncé la signature d’une convention académique « réussite pour tous aux Grésilles » qui devrait pérenniser le dispositif "plus de maîtres que de classes", l’offre de scolarisation pour les enfants de moins de trois ans et à maintenir un nombre d’élèves par classe favorable.
Mais pour les parents et la communauté éducative, cela n'est pas une « réponse adéquate à notre situation alors que les critères sociaux sont au plus bas » dans le quartier. « Nous ne lâcherons pas. L'avenir de nos enfants est en jeu et aucun pari ne sera fait sur leur avenir», promettent-ils dans un communiqué de presse.
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©INA
Le reportage de S. Bouillot et D. Waxin avec:
- Delphine, parent d'élève
- Julie, parent d'élèves
- Jocelyn Vérité, directeur de l'école maternelle d'York (Dijon)
- Kawthar Es Sbiti, délégué des parents d'élèves de l'école d'York (Dijon)