Il n'y a "aucun lien" entre les drames de Nantes, Dijon ou Joué-lès-Tours, a déclaré le Premier ministre sur Europe 1 mardi 23 décembre 2014. Mais, il a dit "comprendre les inquiétudes vives et légitimes" après cette succession d'évènements.
"Nous ne minimisons pas" ces actes, a ajouté le Premier ministre, en réponse à une accusation lancée la veille par la présidente du FN, Marine Le Pen. Manuel Valls réunira "en fin de matinée" des ministres à Matignon pour faire le point sur la situation.
"Nous ne voulons pas uniquement commenter, nous agiter sur les ondes (...) mais rassurer, comprendre ce qui s'est passé, apporter la bonne réponse, la réponse la plus efficace possible, chaque fois qu'il y a eu cet évènement", a-t-il détaillé.
Quelle est la meilleure réponse face aux menaces ?
Un automobiliste a foncé lundi 22 décembre sur un marché de Noël bondé dans le centre de Nantes, blessant 10 personnes, avant de se porter plusieurs coups de couteau, au lendemain d'un événement similaire survenu à Dijon. Les autorités évoquent dans les deux cas des agissements de déséquilibrés."La meilleure réponse face aux menaces, aux peurs, aux évènements que nous venons de connaître, c'est le sang-froid, bien sûr la vigilance, la protection que nous devons aux Français, la mobilisation des forces de l'ordre doit le permettre", a dit Manuel Valls. "Dans une grande démocratie comme la nôtre, avec un peuple qui est mûr, la meilleure réponse est de continuer à vivre tranquillement avec bien sûr la nécessaire vigilance", a-t-il expliqué.