"Je soutiendrai, comme tous les républicains, les efforts du président de la République et du gouvernement dès lors qu'ils seront adaptés", a déclaré Guillaume Larrivé, député UMP de l'Yonne, qui était l’invité du JT de France 3 Bourgogne à 19h mercredi 7 janvier 2015.
"Nous avons un devoir d'unité nationale"
"Comme tous les Français, je suis saisi par l'émotion devant tant de morts, assassinés en plein cœur de Paris par des barbares", a dit Guillaume Larrivé, qui réagissait à l'attaque meurtrière contre l'hebdomadaire satirique qui a fait 12 morts. Mais, "après l'émotion, il y a la détermination. Nous avons un devoir d'unité nationale, nous avons aussi un devoir d'efficacité opérationnelle", a-t-il ajouté."On doit faire face à un ennemi qui est l'islamisme radical armé, qui n'a rien à voir bien sûr avec les musulmans paisibles qui cherchent à exercer leur religion.
La France est tout particulièrement une cible, car nous incarnons tout ce que l'ennemi veut détruire : la liberté de penser, la liberté d'expression, la liberté de caricaturer, la liberté de communiquer, mais aussi l’égalité entre les femmes et les hommes, la laïcité… tout ce que nous chérissons est menacé par l’ennemi qui veut nous affaiblir", a poursuivi le député UMP.
Un attentat contre la liberté et contre la France. Tant de morts... Emotion. Et détermination : ne rien céder aux barbares, jamais.
— Guillaume Larrivé (@GLarrive) 7 Janvier 2015
Quelle est l’urgence ?
Il faut une réponse globale qui sera de longue haleine, estime Guillaume Larrivé, co-rapporteur pour l'application du projet de loi antiterrorisme qui a été adopté le 4 novembre 2014.Il faut "une dimension opérationnelle, c'est-à-dire augmenter la présence des forces de sécurité sur le terrain. L'urgence ce soir c'est de traquer, d’identifier, d’interpeller les terroristes, auteurs de l'attaque d'aujourd'hui, pour que dans les heures qui viennent d'autres attentats n'aient pas lieu à Paris, comme dans l'ensemble des territoires de France, comme en Bourgogne", dit Guillaume Larrivé.
L’élu insiste aussi sur la dimension du renseignement, y compris sur internet. "J'appelle le gouvernement à mettre en œuvre sans délai la loi antiterroriste que nous avons votée à la fin de l'année dernière et qui n'est pas entièrement appliquée, faute d'un certain nombre de décrets d'application qui n'ont pas encore été publiés", insiste-t-il.
Enfin, " il y a aussi une dimension militaire, nous débattrons mardi prochain à l'Assemblée nationale de la prolongation des opérations françaises sur le théâtre irako-syrien", ajoute-t-il.