Les vieux diesel sont dans le viseur du gouvernement. Une enveloppe de 140 millions d'euros pour les primes à la conversion de ces véhicules sera disponible en 2015. Par ailleurs, un "certificat qualité de l'air" sera bientôt lancé pour promouvoir les véhicules propres.
Bonus contre vieux diesel
Le gouvernement a dévoilé sa "feuille de route écologique" mercredi 4 février 2015. Elle prévoit des aides à la conversion des vieux diesel : elles iront jusqu'à 10 000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique et 6 500 euros pour un hybride. Ces aides entreront en vigueur au 1er avril 2015, ont annoncé le Premier ministre Manuel Valls et la ministre de l'Écologie Ségolène Royal.Outre le soutien aux véhicules électriques et hybrides, le gouvernement a aussi prévu une prime de 500 euros pour permettre aux ménages non imposables de remplacer leurs vieux diesel par un véhicule essence neuf ou d'occasion.
"Il nous faut progressivement sortir du réflexe « tout diesel » et cette mesure (d'aide à la conversion) est un pas important dans cette direction", estime Manuel Valls.
Loi Macron : des voies réservées sur autoroutes pour les véhicules propres http://t.co/sh2bw3kLZf
— Actu Environnement (@Actuenviro) 29 Janvier 2015
Le retour de la "pastille verte"
Un "certificat qualité de l'air" que les véhicules propres pourront apposer derrière leur pare-brise sera lancé "avant l'été", ont aussi annoncé Manuel Valls et Ségolène Royal."Plusieurs certificats de couleurs différentes seront créés en fonction des seuils d'émissions polluantes des véhicules", a précisé la ministre de l'Écologie à propos de cette mesure qui rappelle la fameuse "pastille verte" mise en place en 1998, mais abandonnée cinq ans plus tard faute d'efficacité.
Ces certificats donneront des "avantages" aux véhicules les plus propres, autorisés par exemple à circuler lors de pics de pollution, ainsi que dans les zones de circulation restreintes qui pourront prochainement être mises en place par les collectivités.
Ces certificats "seront gratuits et seront délivrés via internet sur la base de la carte grise des véhicules", a indiqué Ségolène Royal, en précisant que le dispositif technique devait encore être finalisé.