Le groupe nucléaire Areva a dévoilé un plan de redressement qui prévoit notamment 1 milliard d'euros d'économies. La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a déclaré qu'il n'y avait "a priori pas de licenciements prévus", mais des "départs volontaires ou anticipés".
Le spécialiste du nucléaire Areva, qui possède plusieurs sites en Bourgogne, n'exclut pas des suppressions d'emplois dans le cadre du plan de redressement qu’il a dévoilé en partie mercredi 4 mars 2015.
- De son côté, le ministre du Travail François Rebsamen assure qu"à ce stade aucune suppression de poste n'a été évoquée".
- Le plan de redressement d'Areva ne se traduira pas par un "carnage social", a déclaré pour sa part le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.
- Quant à Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, elle évoque des "départs volontaires ou anticipés".
Y aura-t-il des licenciements chez Areva ?
"La courbe démographique des salariés de ces entreprises permet des départs volontaires. C'est ce qui est en train d'être regardé. A priori, il n'y aura pas de licenciements prévus. Il y aura des départs volontaires ou des départs anticipés en partenariat et en discussion avec les organisations de salariés", a déclaré Ségolène Royal à la sortie du Conseil des ministres.La ministre de l'Ecologie a aussi souligné qu'"il faut respecter les gouvernances de ces entreprises, leur laisser la définition fine des stratégies, ne pas perturber leur responsabilité, être en partenariat avec elles".
Pour quelles raisons Ségolène Royal fait-elle confiance à la direction d’Areva ?
"Je fais toute confiance à ces dirigeants pour projeter la France vers le futur. Il s'agit aussi de créer des champions français de l'énergie. La nouvelle loi de transition énergétique leur donne un cadre sécurisant, stable pour pouvoir investir non seulement dans le nucléaire mais aussi dans les énergies renouvelables, dans les services liés à la performance énergétique", a-t-elle dit."Le marché énergétique est un marché en grande mutation et je suis convaincue que la France a une place de premier plan à prendre", a assuré Mme Royal qui a dit avoir "confiance". "Ces grands dirigeants un nouveau regard sur les entreprises, sur le potentiel énergétique de la France, (...) ont un nouveau regard sur le marché mondial de l'énergie. La France a les technologies et les savoir-faire nécessaire", a-t-elle ajouté.
"Peut-être que dans le passé, ces entreprises sont restées trop inertes, trop statiques mais aujourd'hui elles sont en train de bouger (...) Je suis convaincue que les choses seront bien faites", a affirmé Ségolène Royal.