L'association des Nivernais Berry des usagers du train (Anbut) est vent debout depuis la sortie du rapport Duron. Celui ci prévoit que cette ligne intercités TET pourrait être transférée aux régions Centre et Bourgogne, et quitter ainsi le giron de la SNCF, ce que refuse également Gaëtan Gorce
Le sénateur PS doit se rendre lundi à Paris, en compagnie des présidents des deux régions, pour y rencontrer Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat aux Transports. Il plaidera pour le bon droit du territoire et le devenir des usagers cosnois de cette desserte ferroviaire Paris-Cosne-Nevers.
Bref, ni les usagers ni les élus ne veulent que cette ligne Intercités TET se transforme en TER, financée par les Régions, avec moins moins de moyens que l'Etat, ce qui serait à leurs yeux synonymes d'un service restreint et dégradé.
Pour Alexandre Blandin, président de l'Anbut, " cette ligne Paris-Nevers, qui passe par Cosne, c'est une ligne de portée nationale, une TET, c'est-à-dire qu'elle assure un service grande ligne rapide entre les principales villes françaises non reliées par la grande vitesse. Ce qu'on nous prépare pour 2017, c'est le grand bazar !"
De leur côté, les maires et les élus de la Communauté de communes Loire et Nohain ont commencé à se rapprocher des communes du Cher qui touchent Cosne afin de mener ensemble cette "bataille du rail".