Alstom : retour dans le vert

Le constructeur ferroviaire Alstom a terminé dans le vert sa première année complète depuis la vente de son pôle énergie à l'américain General
Electrics (GE) et en a profité pour confirmer ses objectifs pour 2020 et verser de nouveau un dividende à ses actionnaires.

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Le groupe a réalisé, sur l'exercice qui s'est clos fin mars, un bénéfice net de 289 millions d'euros. La cession de ses activités énergie à GE, finalisée fin 2015 lui avait permis de dégager un bénéfice net de 3 milliards d'euros l'année suivante, après une perte nette de 719 millions d'euros l'année précédente.

Sur son exercice annuel, Alstom a enregistré une croissance de 6% du chiffre d'affaires, provenant de la vente de trains, et pour majorité désormais des activités de signalisation, systèmes et services. L'objectif est que la part des services (par rapport à la vente des trains) atteigne 60% en 2020.

Alstom a enregistré "10 milliards d'euros de commandes
pour la troisième année consécutive" et "propose de renouer avec les dividendes",
a déclaré Henri Poupart-Lafarge, PDG d'Alstom, dans le communiqué
de presse. Le constructeur n'avait pas versé de dividende à ses actionnaires depuis juillet
2013.

La publication de ces résultats annuels intervient six mois après le sauvetage gouvernemental de l'usine de Belfort, berceau de la première motrice TGV dans les années 1970, que le groupe souhaitait fermer faute d'activité suffisante. L'Etat, actionnaire d'Alstom, avait alors promis des commandes de trains, mais c'est finalement la SNCF qui déboursera entre 470 et 480 millions d'euros pour 15 rames TGV.

"Il ne faut pas se tromper, 15 TGV, même si on peut penser que ça coûte trop cher,
ça reste très marginal dans les 10 milliards de commandes", a commenté Henri-Poupart
Lafarge, soulignant que "c'est moins de 30 millions la bête, comme on dit, donc
15 TGV c'est moins de 450 millions" d'euros.

Deux autres commandes de trains avaient été annoncées en octobre pour éviter la
fermeture de Belfort: 6 TGV pour la liaison à grande vitesse Paris-Turin-Milan
(200 millions d'euros), et 20 locomotives diesel affectées au secours des trains
en panne, (80 millions d'euros). Les discussions sont toujours en cours.

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