François Hollande a fait de l'apprentissage une de ses priorités. Lors de ses voeux, le président de la République s'est fixé comme objectif qu'"aucun apprenti ne soit sans employeur et qu'aucun employeur ne demeure sans apprenti". En Franche-Comté, des employeurs ne sont pas convaincus.
François Hollande a beau déclairer que "l'effort en faveur de la génération qui vient, c'est un devoir sacré". Le président de la République a promis que "les filières de l'apprentissage ser(aient) largement ouvertes", Tout jeune doit être en formation ou en emploi, quelle qu'en soit la forme", a insisté le président.
Un discours qui n'a pas vraiment convaincu deux chefs d'entreprise comtois issus de deux filières très concernées par l'apprentissage : La boulangerie pâtisserie et l'Hôtellerie restauration. Des réactions désabusées car ces professionnels ne croient plus aux promesses. Ils ont d'ailleurs beaucoup de mal à trouver des jeunes en raison d'une législation parfois inadaptée. Ils estiment par ailleurs que leurs métiers sont toujours aussi peu valorisés socialement.