Samedi 22 septembre, " La République en Marche " du Doubs faisait sa rentrée à Besançon. D'après la responsable départementale Alexandra Cordier, le mouvement se porte bien. En ligne de mire : les élections européennes et les municipales. Et à Besançon, justement...
Bilan de santéAlexandra Cordier, la référente " En Marche " pour le Doubs est formelle : tout va bien à " En Marche ". La baisse de popularité d'Emmanuel Macron ? Elle l'explique par des réformes impopulaires mais courageuses et indispensables. D'ailleurs, le mouvement comptabilise 400.000 adhérents au niveau national et dans le Doubs, 2619 (au 22 septembre 2018). Et voit arriver tous les jours de nouveaux adhérents, environ 1500 quotidiennement... Méthode Coué ou réalité ? Impossible à vérifier...
Des municipales à risques ?
Les adhérents, justement... Certains s'inquiètent pour les élections. Pas pour les Européennes mais pour les municipales. Pour les Européennes, le parti du président de la République, très europhile, est donné largement en tête dans les intentions de vote. Pour les municipales, les adhérents ont exprimé la crainte de ne pas être suffisamment associés au choix des têtes de listes. Comme certains responsables nationaux semblent s'affranchir allègrement de la procédure, se passer de la Commission nationale d'investiture. Gérard Collomb par exemple. Une peur s'est fait sentir samedi après-midi : que ce soit Paris qui décide au détriment du terrain.
Le calendrier
Petit flou entre Alexandra Cordier et Eric Alauzet, le député LREM du Doubs, qui se prépare pour ces élections municipales à Besançon. L'une affirme que la commission nationale d'investiture tranchera entre trois ou quatre noms envoyés de Besançon, l'autre pense (ou espère ?) que les adhérents locaux auront plus qu'un avis consultatif. Un calendrier précis sera annoncé pour toutes les communes de France : diagnostic cet automne, projet au printemps et désignation des têtes de liste en juin.