Il attire plus de touristes étrangers que de locaux, mais il rencontre toujours un franc succès. Jusqu’à 10 000 visiteurs par an, le musée de la Mine de Blanzy, en Saône-et-Loire, est un des lieux incontournables de la région. Mais sans ses bénévoles, il ne serait pas aussi vivant.
Une association pour faire vivre le musée
« La mine et les hommes », c’est une association de bénévoles, créée en 1975. Ce sont d’anciens mineurs qui ont mis en place le projet.
L’objectif ? Témoigner du passé minier de la région et du quotidien de ses travailleurs.
Les puits Saint-Claude ont été rééquipés entièrement. Le site est aujourd’hui un musée, ouvert au public toute l’année. Les scolaires sont friands de la sortie au musée de la mine. Rares sont les musées aussi interactifs, vivants.
Une plongée sous terre
Le musée ne manque pas d’éléments pour faire revivre le passé des mineurs. Emmanuelle Clerc, qui gère le musée, confie d’ailleurs que certains se laissent submerger par les émotions qui habitent les lieux. Plus qu’une visite, c’est un véritable retour dans le passé. Le musée est vivant.
Vous retrouverez par exemple tous les types de lampes qui ont traversé les âges et les galeries, le chevalement métallique, des locotracteurs et autres wagons. Les bruits et les odeurs se mélangent à l’humidité des galeries pour vous transformer en mineur le temps d’une visite. Il y a même une reconstitution de mineurs qui pique-niquent en compagnie de rats. Il y a une anecdote derrière cette pratique surprenante, comme plein d’autres que les bénévoles du site seront heureux de partager.
Musée recherche bénévoles
Si le musée est aussi vivant, c’est grâce à ses bénévoles. Ils sont une quinzaine aujourd’hui. Certains mènent les visites, d’autres réparent les machines pour continuer à rendre le site vivant et attractif.
L’inquiétude règne dans les galeries. S’il n’y a pas plus de bénévoles, le musée ne pourra plus être aussi vivant. Les machines ne pourront plus fonctionner et c’est le bassin minier qui perdra une partie de son histoire.
Emmanuelle Clerc le garantit, ce ne sont pas les moyens financiers qui manquent. Seulement la main d’œuvre. Pour continuer à être aussi attractif et accueillir autant de visiteurs, il faut que de nouveaux bénévoles donnent de leur temps au musée de la mine de Blanzy.