En ville comme a la campagne, le kebab fait recette et les points de vente se multiplient. La Bourgogne est l'une des régions où l'on en compte le plus. Exemple à Autun, où un septième restaurant a ouvert début 2019.
Simple, rapide, bon marché
C'est un fait : les consommateurs français plébiscitent le kebab, certains le préfèrent même désormais au burger. Ce pain rempli de viande et assaisonné est notamment très apprécié par les jeunes, qui en mangent de un à trois par mois. Pour les 18-34 ans, il aurait un bon rapport prix/faim.La Bourgogne est l'une des régions où l'on compte le plus de restaurants qui vendent des kebabs. A Autun en Saône-et-Loire, il y en a sept pour 14 000 habitants.
Reportage : Gabriel Talon, Damien Rabeisen
Avec : Manolya Kormaz, gérante de kebab
Mehtap Korkmaz
Resit Yalcinkaya, restaurateur
Moins communautaire, plus qualitatif
A l'origine, le kebab vient de Turquie, il a été importé à Berlin en 1971. Il en existe de très nombreuses recettes, mais la base reste la même : de la viande (veau, poulet, dinde…), enfermée dans un pain rond, accompagnée de salade, tomate, oignon, et d’une sauce. Les Français sont presque les seuls en Europe à l'accompagner de frites.Il reste associé à la malbouffe, parce qu'il est très calorifique, mais aussi parce que la viande est fréquemment livrée surgelée. Elle est souvent importée d’Allemagne.
Aujourd'hui les études s'accordent pour faire du kebab, non plus une tendance, mais un incontournable de la restauration rapide.
Avec un nombre croissant de points de vente plus qualitatifs et plus respectueux de l’hygiène.
Autre constat : le kebab est plébiscité par tous les consommateurs, et les vendeurs ne sont plus forcément d'origine turque ou maghrébine.