La sécheresse et la chaleur rendent difficile la situation dans de nombreux élevages et hypothèquent certaines cultures à venir, comme le colza. La FRSEA demande déjà des mesures d'urgence.
Des situations contrastées
Dans un communiqué le 3 août 2018, la FRSEA précise que les situations sont très contrastées dans la région. "Les quelques pluies d’orage ont été très hétérogènes.On constate dans certains secteurs l’absence totale de pluie : la Haute-Saône, une partie de l’Yonne et de la Côte d’Or, les plaines et les premiers plateaux du Doubs et du Jura qui ont été les plus touchés et, dans une moindre mesure la Nièvre, la Saône-et-Loire et le Territoire de Belfort.
D’ores et déjà en Haute-Saône, des commandes supplémentaires de paille sont prévues avec la Marne."
La FDSEA de Côte-d'Or fait les mêmes constats. Selon le syndicat, "le potentiel des cultures encore en place dans les champs (tournesol, maïs, soja…) est largement compromis. Il y aura donc moins de production et par conséquent moins de revenu mais aussi, moins de stock de fourrage pour cet hiver.
Dans de nombreux secteurs, l'herbe ne pousse plus et les éleveurs doivent déjà entamer leurs stocks. La situation pourrait s'améliorer en cas de retour à des conditions plus normales. Mais les pertes de récoltes et de fourrage sont irréversibles.
Des mesures d'urgence
La FRSEA affirme qu'elles sont nécessaires pour les exploitations les plus touchées. La FDSEA 21 invite les représentants de l’administration et du Conseil Départemental à une visite de terrain le 9 août, pour faire un premier état des lieux. Elle demande d'ores et déjà des mesures de soutien à la trésorerie pour permettre l’achat de fourrage.