Huit syndicats appellent toute la fonction publique à une journée de grève nationale ce mardi 19 mars. Près de 5,7 millions d'agents, de l'éducation ou encore de la santé, vont manifester partout en France pour réclamer notamment de meilleures conditions salariales.
Ils seront plusieurs centaines de milliers à défiler dans toute la France. Ce mardi 19 mars, tout le secteur de la fonction publique est appelé par huit syndicats, à se mobiliser pour réclamer des augmentations de salaires.
Dans un communiqué, l'intersyndicale composée de huit organisations demande des "négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agents publics."
Plusieurs rassemblements auront lieu en Bourgogne-Franche-Comté. Voici la carte des manifestations.
Mobilisation dans douze villes
- Auxerre : manifestation à 14h00 sur la place de l'Arquebuse.
- Belfort : manifestation à 10h00 devant la Maison du Peuple.
- Besançon : manifestation à 10h00 devant la préfecture.
- Chalon-sur-Saône : manifestation à 14h30 devant la Maison des Syndicats.
- Dijon : manifestation à 13h30 sur la place de la Libération.
- Dole : manifestation à 10h30, devant la sous-préfecture.
- Lons-le-Saunier : manifestation à 14h00 sur la place de la Liberté
- Montbéliard : manifestation à 14h00, devant le parvis de la gare.
- Nevers : manifestation à 14h00, devant la préfecture.
- Pontarlier : manifestation à 12h00, sur place d'Arçon.
- Sens : manifestation à 10h00, devant la sous-préfecture.
- Vesoul : manifestation à 14h00 sur la place de la République.
Éducation, Santé... ces secteurs qui descendront dans la rue
Cette grève nationale concerne notamment les infirmiers libéraux, qui eux, demandent "l'ouverture de travaux sur la reconnaissance de la pénibilité du métier et sur les simplifications à apporter afin de retrouver une qualité de vie au travail".
Colère également dans le secteur de l'Éducation, où les enseignants dénoncent dans un communiqué "la dégradation des conditions de travail", et critiquent le "choc des savoirs" promis par le Premier ministre Gabriel Attal.
