Téléphone au volant, feu rouge, vitesse, port de la ceinture... Plus rien n'échappera aux nouveaux radars, baptisés “Mesta Fusion 2”, fraîchement installés en Haute-Saône. Où sont-ils ? On vous explique.
La Haute-Saône a récemment vu fleurir trois radars nouvelle génération sur le bord de ses routes, capables de shooter dans les deux sens de circulation et de surveiller simultanément 32 véhicules. Les engins superpuissants censés pouvoir contrôler une batterie de critères ont été placés à trois endroits sur la RN57 et la RN19.
Vitesse, feux rouges, dépassements dangereux
Baptisé officiellement "radar-tourelle" ou "Mesta Fusion 2", ce dispositif multi-fonctions est déjà présent à Strasbourg, Bordeaux ou encore à Marseille en phase de test. "Capable de flasher 32 véhicules simultanément sur 8 voies, presque aucune infraction ne lui échappe !" explique le site internet moncoyote.com. Ces machines seront capables de faire la différence entre une voiture et un poids lourd.
Selon le site internet radars-auto.com, il est "capable non seulement de contrôler automatiquement la vitesse de circulation, mais aussi d'autres infractions simultanément comme le non respect des feux rouges, le non respect des distances de sécurité, la détection des dépassements dangereux, le franchissement de ligne continue". Ce radar est même capable de détecter si le conducteur porte sa ceinture de sécurité, ou s'il téléphone au volant.
Ce modèle de radar est homologué depuis septembre 2018 mais uniquement pour ses fonctionnalités de contrôle de la vitesse et de contrôle du franchissement feu rouge. Ces deux contrôles peuvent être réalisés simultanément.
Des indestructibles déjà vandalisés
Ces nouveaux radars étaient annoncés comme bien plus solides que leurs prédécesseurs et difficilement vandalisables. Il n'en est rien si l'on en croit un article du Parisien.fr publié jeudi 22 août : "Dans l'Aude, huit radars tourelles sur quatorze ont été dégradés ou incendiés, comme celui qui a été brûlé sur la route de Montréal à la sortie de Carcassonne le 26 juillet dernier. En Savoie, six exemplaires devaient être installés mais l'un d'eux a été incendié dans la nuit du 12 au 13 août à Coise-Saint-Jean-Pied-Gauthier. Et deux autres ont été détériorés avant même d'avoir été complètement mis en place. Partout en France, les actes de vandalisme se multiplient."