Le projet de la cité de la gastronomie prévoit 2000 places de cinéma suplémentaires à l'horizon 2019 à Dijon. Et cela fait polémique autour du cinéma en centre-ville, où plusieurs clans s'affronent sur le terrain de l'explatation cinématographique. Sur le terrain politique aussi.

Avec l'annonce de l'ouverture de deux nouveaux cinémas à Dijon, à l'horizon 2019, sur le site de la cité de la gastronomie, les cartes ont été rebattues mais les rivalités persistent entre les différents exploitants. Le cinéma Devosge, par exemple, va fermer et rejoindre la future cité. Mais ce n'est pas le choix de Sylvie Massu, qui dirige L'Olympia et le Darcy, et se retrouve donc seule à représenter le cinéma du centre-ville. Elle craint à terme de perdre des spectateurs, et lance un cri d'alarme.

Le dossier est devenu politique, puisque le 1er vice-président les Républicains du conseil départemental, François-Xavier Dugourd, a lancé une pétition sur internet pour dire non à l'idée de François Rebsamen, le maire PS de Dijon. Elle a recueillie 583 signatures, au 11 octobre 2016. Une page Facebook a également été ouverte pour fédérer les opposants. 

Reportage d'Emmanuel Pinsonneaux et Jean-Louis Saintain, avec les interviews de : 

  • Sylvie Massu, L'Olympia - Le Darcy
  • François Rebsamen, maire de Dijon (PS)
  • François-Xavier Dugourd, 1er vice-président (LR) du conseil départemental de Côte-d'Or
  • Matthias Chouquer, L'Eldorado
Le projet de la cité de la gastronomie prévoit 2000 places de cinéma suplémentaires à l'horizon 2019 à Dijon. Et cela fait polémique autour du cinéma en centre-ville, où plusieurs clans s'affronent sur le terrain de l'explatation cinématographique. Sur le terrain politique aussi.

 

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