Conflit des gardiens de prisons : reprise du travail en Franche-comté sauf à Besançon

La fin du conflit dans les prisons françaises approche. Cet après midi, le syndicat UFAP-UNSA doit signerles dernières propositions faites par le ministère de la Justice. En Franche-Comté, le travail a déjà repris à Lons, Vesoul, Belfort, et Montbéliard. A Besançon, la décision sera prise demain. 

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La ministre de la Justice a annoncé ce vendredi l'application "rapide" du protocole d'accord signé par le principal syndicat de surveillants et appelé les personnels
pénitentiaires à reprendre le travail, espérant une sortie du conflit qui paralyse les prisons françaises depuis douze jours.
Nicole Belloubet s'est félicitée de la signature par l'Ufap-Unsa (40%) d'un accord qui "permettra de mettre en oeuvre des mesures concrètes pour améliorer la sécurité
des agents en détention, accélérer les recrutements et renforcer les dispositifs indemnitaires", dans un communiqué.

"Ces mesures entreront rapidement en vigueur", a-t-elle promis. La garde des Sceaux, qui avait reçu la veille le soutien appuyé d'Emmanuel Macron dans la gestion de
cette crise, "souhaite maintenant que l'ensemble des personnels reprennent leur travail pour assurer la sécurité des établissements pénitentiaires".

Alors que les deux autres syndicats représentatifs, FO et la CGT, ont rejeté cet accord, l'Ufap-Unsa a annoncé dans un communiqué avoir pris ses "responsabilités".
Le premier syndicat de la pénitentiaire juge que le texte est une "base d'évolution profonde de notre système carcéral" et "traduit une volonté de changer le fonctionnement
des prisons devenues de véritables coupe-gorge et zones de non droit".



Ce vendredi également, quelque 80 avocats se sont symboliquement réunis vendredi sur les marches du Palais de justice de Paris pour dénoncer des conditions "intolérables" de détention de leurs clients causées par le mouvement de blocage des prisons.

Les avocats, en robe, se sont regroupés autour de la bâtonnière de Paris Marie-Aimée Peyron et du grand pénaliste Henri Leclerc pour dire leur inquiétude au douzième
jour de blocage des prisons, le plus important mouvement social de surveillants depuis un quart de siècle.

"Nous dénonçons le fait qu'aujourd'hui il n'est plus possible d'avoir accès à nos clients en prison, même si encore une fois nous sommes solidaires du personnel de l'Administration pénitentiaire, nous parlons sur ce point d'une seule voix pour dénoncer les conditions de détention des détenus", a déclaré la bâtonnière.

"Le cours de la justice est totalement entravé: nous ne pouvons plus voir nos clients avant qu'ils soient entendus, (...) ils n'ont plus de parloir famille pour la plupart", a expliqué le vice-bâtonnier Basile Ader.

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