"Une vraie amélioration de la qualité ces 20 dernières années" : les AOC des Hautes-Côtes de Beaune et de Nuits fêtent leurs 60 ans

Longtemps éclipsées par les grands crus de Côte-d'Or, les appellations des Hautes-Côtes de Nuits et de Beaune ont fini par gagner leurs lettres de noblesse en Bourgogne. Ces AOC étaient célébrées, ce dimanche, pour leurs 60 ans.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Avant 1961, "les Hautes-Côtes étaient déjà des grands vins mais moins reconnus qu'aujourd'hui", explique Manuel Olivier, vigneron à Nuits-Saint-Georges. Ce dimanche 24 juillet, il était l'un des ambassadeurs des 60 ans des Appellations d'origine contrôlée Hautes-Côtes de Nuits et de Beaune (officiellement, la date anniversaire était l'an dernier, mais les festivités ont été annulées à cause du covid). Deux appellations, pour des vins qui sont longtemps restés à l'ombre de leurs cousins des basses côtes, plus prestigieux.

Une montée en gamme depuis l'obtention de l'AOP

Les Hautes-Côtes, ce sont 1600 hectares de vignes réparties sur les hauteurs de 40 communes allant de Gevrey-Chambertin à la Saône-et-Loire, entre 320 et 450 mètres d'altitude. "Il y a toujours eu des vignes, mais il y a 200 ans, on avait à peu près une fois et demi la surface de vigne d'aujourd'hui", détaille Manuel Olivier. Le phylloxéra, ce champignon dévastateur pour le raisin, est passé par là. "Fin 1800, il y avait environ 5000 hectares de vignes sur les Hautes-Côtes. On a perdu 80% de la surface à cause du phylloxéra." Puis, année après année, les vignes ont été replantées.

En 1961, les Hautes-Côtes de Beaune et de Nuits obtiennent leur appellation. "Ce décret a amené des règles et a conduit les Hautes-Côtes à aller de plus en plus vers la qualité", indique Manuel Olivier.

"Les 20 dernières années ont vu une vraie amélioration de la qualité de ces vins."

Manuel Olivier, vigneron à Nuits-Saint-Georges

Les raisons du succès

Plusieurs critères expliquent cette montée en popularité, selon Nicolas Thévenot, viticulteur à Marey-lès-Fussey et président du syndicat des Hautes-Côtes. "D'abord, un rapport qualité-prix imbattable sur les vins de Bourgogne et plus particulièrement de Côte-d'Or. Ensuite, une qualité qui s'est accrue. Et aussi parce que dernièrement, on a des années plus chaudes, et c'est plutôt bénéfique au raisin des Hautes-Côtes, même si par ailleurs, c'est un phénomène très inquiétant."

"L'avenir des vins des Hautes-Côtes est plutôt radieux"

Nicolas Thévenot, viticulteur à Marey-lès-Fussey

"Les Hautes-Côtes combinent à la fois le plaisir, car accessibles par leur prix et leur dégustation - ils sont plutôt frais, avec de la rondeur et du fruit - et le prestige, car on est sur de l'élevage bourguignon, en fût de chêne."

► Des animations et des visites guidées du vignoble des Hautes-Côtes étaient organisées toute la journée de ce dimanche, à la Karrière de Villars-Fontaine.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information