Côte-d'Or : Quille, une jument de trait de 800 kilos, participe aux vendanges pour la sixième fois !

Au domaine Lafarge à Volnay (Côte-d'Or), les enjambeurs ont cédé la place à un cheval de trait pour les vendanges. Une solution qui permet d'éviter le tassement des sols et de renforcer la cohésion dans l'équipe des vendangeurs.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Bride sur la tête, collier au cou... c'est une vendangeuse hors-norme qui se prépare à une nouvelle journée de vendanges au domaine Lafarge, à Volnay (Côte-d'Or). Et pour cause, Quille est une jument de trait de 800 kilos. Guidée par la main experte d'Abel Bizouard, éleveur des Chevaux de trait de l'Auxois, elle effectue début septembre ses sixièmes vendanges au domaine.

"Après l'avoir harnachée, on lui attelle un un traîneau sur lequel on va mettre les caisses", explique son propriétaire. "On les amène en bord de route pour les charger sur une remorque, pour qu'elles soient ensuite amenées au domaine."

Une solution plus saine pour les vignes

L'imposant traîneau de la jument a été conçu sur mesure, de façon à ce qu'il n'endommage pas les plantations lorsqu'elle passe dedans. "Chaque domaine a des caisses différentes, donc on a adapté le traîneau", précise Abel Bizouard. "Pour éviter qu'il s'accroche dans les sarments et les abîme."

Autre avantage d'une telle méthode de débardage : la préservation des sols. Les enjambeurs employés d'ordinaire sont en effet bien plus pondéreux qu'un équidé, ce qui entraîne un tassement beaucoup plus important. "Le tassement, pour la respiration du sol, la pénétration de l'eau, il faut vraiment le limiter au maximum", argumente Frédérique Lafarge, propriétaire du domaine. "Et dans les vignes labourées au cheval, on le voit, on a vraiment une aération et une souplesse du sol extraordinaires."

"Pour les vendangeurs, c'est reposant, ça fait un peu de folklore !"

Dans les vignes, tous les travailleurs semblent conquis par la présence de Quille. "C'est agréable d'avoir un cheval dans les vignes, plus que d'avoir une machine qui tourne", sourit Nicole, qui vient participer aux vendanges depuis 50 ans. "C'est plus discret, plus convivial", ajoute Rémo, un autre vendangeur. "Là, avec elle, c'est un travail agréable."

Aujourd'hui, Quille est un membre de l'équipe.

Frédérique Lafarge, propriétaire du domaine Lafarge

"Tout le monde y trouve son compte", abonde à son tour Clotilde Lafarge, qui décrit la présence d'un cheval comme un "rêve d'enfant". "Pour les vendangeurs, c'est reposant, ça fait un peu d'animation et de folklore. Et ce n'est pas un travail très compliqué pour la jument." Celle-ci travaille en moyenne huit heures par jour, pendant lesquelles elle tire environ 400 kilos de raisin.

Une fois les vendanges au domaine terminées, Quille n'aura toutefois pas encore droit à des vacances bien méritées. Elle doit en effet partir en Champagne d'ici quelques jours pour de nouvelles sessions de débardage.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information