Un élève de 3ème du collège Saint-Vincent de Chatillon-sur-Seine est cas contact à risque au variant sud-africain. Sa classe est fermée sur arrêté préfectoral jusqu’au lundi 8 mars inclus. Ce mardi 2 mars, la direction du groupe scolaire Saint-Vincent a décidé de fermer l'ensemble du collège.
Le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et du département de la Côte-d’Or, Fabien Sudry a décidé de fermer administrativement la classe d’un jeune élève de 3ème du collège Saint-Vincent à Châtillon-sur-Seine détecté cas contact à risque. Sa sœur est en effet positive au coronavirus et à son variant sud-africain.
La classe de l’adolescent formée de deux groupes pour un total de 30 collégiens, est donc à l’arrêt ce 2 mars et ne reprendra que le mardi 9 mars prochain. Afin d’assurer la continuité pédagogique pour les élèves, un dispositif d’enseignement à distance est dès à présent mis en place.
Les élèves et personnels devront passer un test
Le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et du département de la Côte-d’Or demande à chaque élève et membre du personnel de l’établissement de procéder à un test de dépistage.
Un courrier a d’autre part été envoyé aux familles concernées, avec une copie de l’arrêté préfectoral, faisant office d’autorisation d’isolement.
En raison de la détection de ce cas contact et de la mise à l'isolement de plusieurs professeurs, la direction de l'établissement a décidé de fermer toutes les classes du collège jusqu'à 8 mars prochain.
"11 enseignants ont été placés en isolement. C'était difficile de maintenir les cours en présentiel. On est une petite structure avec des professeurs qui enseignent aussi en 6ème, 5ème et 4ème. Ce n'était pas jouable", explique la directrice du collège. Seuls deux professeurs étaient encore disponibles suite à l'arrêté préfectoral. Ce sont donc plus de 100 élèves qui suivront les cours depuis chez eux jusqu'à lundi prochain inclus.
Selon Santé publique France, la proportion du variant venu d'Afrique du Sud et du Brésil parmi les tests positifs au coronavirus en Côte-d'Or est comprise entre 1 et 2,5%. Le variant britannique représente quant à lui 30 à 50% des cas déterminés dans le département d'après des statistiques du 24 février dernier.