La cure de jouvence a commencé, en ce mois d'août 2022, pour deux cinémas du centre-ville de Dijon : le Darcy et l'Olympia. L'objectif de ces rénovations ? Donner plus de confort aux clients et faire face à la concurrence du tout nouveau Pathé de la Cité de la gastronomie.
C'est l'heure des grands travaux pour les deux cinémas emblématiques de Dijon : le Darcy et l'Olympia. Pour faire face à la concurrence du nouveau cinéma de la Cité de la gastronomie, les salles sont rénovées.
"On restera avec un tarif qui reste tout de même attractif"
Aux oubliettes, les vieux sièges du Darcy : ils sont entassés dans le hall en attendant l'arrivée des nouveaux. La propriétaire, Sylvie Massu, veut offrir plus de confort à ses clients et espère, en modernisant ses cinémas, redonner l'envie aux amateurs de septième art de revenir dans les salles obscures.
Des améliorations indispensables pour résister à la concurrence du nouveau cinéma Pathé de la Cité de la gastronomie, situé à quelques centaines de mètres. "Face à quelque chose de moderne, on ne peut pas garder l'image d'un cinéma vieillissant. Quoi qu'il en soit, on restera avec un tarif qui reste tout de même attractif", raconte Sylvie Massu.
La place va augmenter de 50 centimes à la rentrée, mais le Darcy reste cinq euros moins cher que le cinéma Pathé. Il est l’un des cinémas les moins chers de Dijon. Construit en 1913, l'ex-"Darcy Palace" est aussi le plus ancien de la ville à être toujours en activité. Une des salles de projection n’a pratiquement jamais été rénovée depuis. Cet été, elle va passer de 60 à 54 places. "On aura certes moins de sièges, mais plus de confort pour les jambes", sourit la propriétaire.
L’Olympia, qui appartient également à Sylvie Massu, connaîtra aussi une cure de jouvence avant la fin août. Reste à savoir si ces rénovations suffiront pour faire face à la concurrence et surtout, si l'affluence d'avant-Covid reviendra. En France, les cinémas ont accusé une chute de fréquentation de 25 à 30 % depuis le premier confinement.