Après 50 ans de polémique, le gouvernement a décidé d'abandonner le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes dans l’ouest de la France. Cette décision a été fêtée jusqu’en Bourgogne.
Il n’y aura finalement pas de nouvel aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes, en Loire-Atlantique.L’Etat a fait le choix de réaménager l'actuel aéroport de Nantes.
Les opposants au projet de Notre-Dame-des-Landes ont laissé éclater leur joie en apprenant la nouvelle mercredi 17 janvier 2018.
A Dijon, en Côte-d’Or, une quarantaine de personnes se sont réunies rue de la Préfecture en fin d’après-midi pour fêter ce qu’ils qualifient de "victoire historique" face à un projet d’aménagement destructeur.
"C’est l'occasion de réaffirmer qu'il n'y aura pas d'expulsions à la zad ("zone à défendre") et d'exiger l'abandon des autres projets destructeurs, tel celui de l'écocité Jardin des Maraîchers qui menace le quartier des Lentillères", déclare l’Amicale Dijon Notre-Dame-des-Landes.
Depuis 2010, des militants se sont installés sur des terres agricoles de Dijon laissées à l'abandon. Ils y ont créé le potager collectif des Lentillères. Cette occupation est condamnée par la mairie de Dijon qui a conçu un projet de d’écoquartier "exemplaire" avec 1 500 logements, 20 000 m² de bureaux, des commerces de proximité, des espaces publics, un hectare de jardin partagé et 1 500 m² de jardin conservatoire.
Les opposants ont d’ores et déjà donné rendez-vous à leurs soutiens pour "une grande fête de l'abandon" sur la ZAD.
"Nous appelons à converger largement samedi 10 février dans le bocage pour fêter l’abandon de l’aéroport et pour poursuivre la construction de l’avenir de la zad", lancent les militants.