"Nous savons que l’affaire va pouvoir repartir sur le fond"
"Nous savons maintenant que l’affaire va pouvoir repartir sur le fond", déclare Marie-Christine Chastant-Morand, l’avocate des parents du petit Grégory Villemin retrouvé mort il y a 35 ans.
"Des gens savent, des gens ont vu. Cet enfant a été enlevé entre 17h et 17h30 au moment de la sortie des usines. Il y avait beaucoup de monde", a déclaré Marie-Christine Chastant-Morand, l’avocate de Christine et Jean-Marie Villemin, qui était l’invitée du JT de France 2 dimanche 1er mars 2019.
"Il y a aussi le logiciel Anacrim qui permet d’analyser le profil de 95 individus liés de loin ou de près à ce dossier. Anacrim permet de mettre en évidence les contradictions, les lacunes, les choses éventuellement à creuser.
C’est très intéressant, c’est l’annonce de ce que des auditions nouvelles vont avoir lieu. C’est un espoir", estime Marie-Christine Chastant-Morand.

© Schéma / © ANSELME CALABRESE / FRANCEINFO
"Nous espérons que des gens qui savent parlent"
Celle-ci a rappelé que "l’hypothèse d’un complot familial ressortait déjà de la décision de non-lieu de 1993, qui disait qu’il y avait des charges très sérieuses pour que Bernard Laroche ait enlevé l’enfant mais que rien ne permettait d’affirmer qu’il avait tué l’enfant. Donc, à partir de là on pouvait étudier l’hypothèse de deux temps."
"Nous savons maintenant que l’affaire va pouvoir repartir sur le fond. Nous pensons qu’il y aura de nouvelles auditions. Nous pensons que, au niveau scientifique, il y a des choses également à espérer. Et nous espérons que des gens qui savent parlent, même si c’est longtemps après", a déclaré maître Marie-Christine Chastant-Morand.
Il y a quelques jours Maître Thierry Moser, un autre avocat de la famille Villemin, avait lancé un "appel à témoins" pour que "les gens qui savent parlent".
L'enquête menée par la chambre d'instruction de Dijon pourrait reprendre "dans les prochaines semaines" a aussi indiqué récemment à France 3 Bourgogne le procureur général Jean-Jacques Bosc.